Devenir Business Angel :
7 étapes fondamentales
Business Angel, on en entend parler et les grands noms français ne manquent pas (selon le classement Challenges 2022) : Pierre-Edouard Stérin (fondateur de Smartbox et fondateur du fonds Otium), Xavier Niel (fondateur du groupe Iliad), Bruno Rousset (fondateur du courtier April), ou encore Pauline Duval (Directrice Générale du Groupe Duval) et Marc Simoncini (fondateur de Meetic).
Mais faut-il avoir créé et revendu son entreprise à succès pour devenir Business Angel ? L’investissement en startups et, plus globalement dans l’innovation, n’est-il réservé qu’à une élite d’entrepreneurs ?
Non!
Chacun peut devenir Business Angel ! Il faut juste bien comprendre de quoi on parle.
Dans cet article/guide, on vous liste les étapes fondamentales à prendre en compte avant de vous lancer.
Mais avant, faisons juste un point d’éclaircissement sur ce qu’est l’investissement du Business Angel.
Business Angel, de quoi parle t-on ?
Commençons par clarifier de quel investissement on parle. En termes d’investissement, la palette des possibilités est vaste : investissement locatif, financier, épargne…
Si la définition de base du terme « investir » – au sens large - est : dépenser aujourd’hui une somme dont on espère un retour sur investissement à moyen ou long terme, alors investir en startup consiste précisément à prendre une participation minoritaire dans une société non cotée, innovante et à fort potentiel de croissance, et participer financièrement à son développement afin de réaliser une plus-value substantielle au moment de la cession de ses titres.
Comme dans tout investissement, l’investissement du Business Angel consiste donc en un apport financier en vue d’un gain ultérieur.
Qu’est-ce qui distingue alors l’investissement du Business Angel des autres investissements ?
L’activité de Business Angel s’inscrit dans le cadre très particulier du marché du capital innovation, ou capital risque, qui consiste à investir dans des sociétés en phase de création ou de lancement. Plus précisément, il s’agit de sociétés non cotées, proposant un produit ou un service innovants et présentant un fort potentiel de croissance. Toute la difficulté consiste à savoir dans quelles startups investir.
Car les porteurs de projets innovants ne manquent pas ! Et ils ont besoin de fonds pour développer leur entreprise. Pourtant, tous ne seront pas financés…
Pourquoi ?
Parce que dans ce marché, l’équilibre entre l’offre et la demande n’est pas déterminé par un prix qui serait fixé en fonction des caractéristiques, des fonctionnalités ou encore de la qualité d’un produit ou d’un service ; cet équilibre dépend d’une variable beaucoup plus aléatoire : les relations humaines.
Vous l’aurez compris, l’approche est complexe : imaginez un entrepreneur qui a une idée géniale et un fort besoin de financement pour la concrétiser. Après avoir fait le tour de son entourage pour récolter un premier apport financier appelé love money (auprès des parents, famille, amis…), et pompé dans ses économies pour obtenir un POC (Proof Of Concept pour évaluer la faisabilité de son projet), il est en manque de trésorerie ! Il lui faut davantage de fonds pour aller plus loin et conquérir le marché qu’il aura identifié et déjà un peu testé.
Peu de chances que des banques ou des fonds le suivent sur un terrain aussi glissant (même si ces derniers s’intéressent et suivent de près les startups dès qu’elles accueillent un premier investisseur à leur capital)… Personne ne sait ce que donnera le projet à une plus grande échelle que celle testée. A ce moment-là, la principale force de l’entrepreneur est la foi qu’il porte dans son projet et sa capacité à transmettre cette foi à d’autres personnes. Soutenu par une analyse pertinente de son marché, une équipe d’associés ou de collaborateurs qu’il aura commencé à constituer, et quelques chiffres financiers, l’entrepreneur devra convaincre et embarquer avec lui des investisseurs dans son aventure entrepreneuriale, sans garantie aucune de réussite. Tout se joue alors dans le pitch et les divers échanges qu’il aura avec ces financeurs : autrement dit, tout se joue dans la relation, le contact et la dimension humaine de l’échange et de l’interaction.
Et il se trouve que les Business Angels ont de l’appétence pour ce type de projets qui les entraînent vers des domaines innovants, laissant entrevoir une solution (technologique de préférence mais pas seulement) à un problème existant, et la perspective d’une plus-value après quelques années de croissance.
Les Business Angels interviennent précisément à ce moment crucial où l’entrepreneur a besoin de lancer son idée mais ne dispose pas de suffisamment de garantie de réussite pour fédérer autour de lui des financeurs institutionnels. Ils viennent précisément combler une brèche avérée du marché du capital innovation.
L’activité de Business Angel ne se limite toutefois pas seulement à financer des rêves entrepreneuriaux : c’est tout un engagement bien plus complexe, passionnant et enrichissant – dans tous les sens de ce terme – qui dure plusieurs années.
Les 7 étapes pour devenir Business Angel
1. Faire le point sur ses finances et son patrimoine
2. Evaluer son appétence au risque
3. Plutôt Business ou plutôt Angel ?
4. Trouver des startups à financer
5. Identifier ses critères de sélection et les prioriser
6. Faire la due diligence et investir... ou non
7. Suivre son investissement jusqu'à sa sortie du capital
Pour découvrir en détails ces 7 étapes clés pour devenir Business Angels, téléchargez notre guide gratuit pour comprendre et préparer ses investissements en startup.
Je télécharge le guide Investessor !
Rejoignez Investessor !
Investessor organise régulièrement de nombreux événements ouverts à toutes les personnes intéressées par l'investissement dans des startups et désireuses de s'initier à l'investissement dans le capital risque.
Participer sans engagement et gratuitement à l'un de nos pitchs de startups est le meilleur moyen de découvrir notre réseau et l'activité de Business Angels. Ensuite, on se parle.
Rencontrons nous !