Issu de HEC, avec un profil qu’il qualifie lui-même de « littéraire et business », Olivier a fait carrière au sein de grands groupes dans les secteurs de la beauté, de la cosmétique et du luxe, en Asie (développement commercial) et à Paris (travel retail Europe et Moyen-Orient). Il a consacré 10 années au groupe historique Sisheido, où il a notamment apprécié l’équilibre entre innovation et tradition. Cette expérience l’a incité à se rapprocher de l’univers startups. Il a connu le Réseau Investessor lors d’un événement organisé par l’un de ses partenaires, HEC.
Pourquoi êtes-vous devenu Business Angel ?
Je suis sensible au fait que les startups vont plus vite que les grands groupes pour ce qui est d’innover et de disrupter. J’ai plusieurs fois eu l’occasion d’investir et je l’ai d’ailleurs fait dans une société de jeux montée par des amis. Avec Investessor, j’ai découvert une façon pertinente, structurée et rapide d’avoir accès à un écosystème de startups riche et diversifié, mais aussi à des formations et à de l’accompagnement. Le tout permet une grande liberté individuelle, aussi bien en termes de temps que d’implication.
En tant qu’entrepreneur, le fait d’assister aux pitchs d’autres entrepreneurs est très formateur et me permets d’identifier des best practices ou même de repérer rapidement si une équipe est solide.
Comment décririez vous l’activité de Business Angel ?
Il faut faire preuve de curiosité. C’est la capacité à sortir de sa zone de confort, à avoir envie, à être nourri intellectuellement et à accepter de se laisser surprendre.
L’audace, à savoir percevoir assez vite les enjeux moyens et longs termes des projets, le marché, l’innovation, l’équipe…
L’intuition, car rien n’est garanti dans un investissement en startup et il faut donc savoir lâcher prise et faire confiance à son intuition.
Comment se sont déroulés vos premiers pas au sein du Réseau ?
Je me rappelle avoir été frappé par la structure en elle-même, l’offre de formation et l’équipe qui encadre le Réseau WeLike. Que l’on vienne du marketing, du commercial ou de la tech, on peut se nourrir de tout ce que l’on découvre et monter en compétences.
Comment se traduit votre implication aujourd’hui ?
Actuellement, j’essaie d’assister aux sessions de pitch le plus possible, dans la mesure où le lancement de mon projet entrepreneurial me le permet.
Quels sont vos critères d'investissement ?
Je m’intéresse à l’équipe : sa complémentarité et sa diversité à tout niveau. Ensuite je me penche sur le sens du projet : est-ce que cela apporte quelque chose ? Est-ce que cela a du sens et est-ce que cela va changer quelque chose ? Au-delà de l’innovation, y a-t-il un service ?
Quels sont vos secteurs d'investissement de prédilection ?
Les secteurs qui m’attirent sont la beauté, la cosmétique, le luxe, le retail, la santé/pharma, l’alimentaire, l’aménagement du territoire et la smart city, ainsi que tout ce qui est lié à l’amélioration du service public.
Je remarque que c’est souvent dans les secteurs qu’on ne connait pas que l’on découvre une vraie rupture. En plongeant dans des univers nouveaux, on prend conscience de problématiques qu’on ignorait et par conséquent de solutions qu’on n’imaginait pas.
Quels conseils donneriez vous à quelqu’un qui souhaiterait devenir Business Angel ?
Je dirais qu’il faut être ouvert d’esprit et oser. C’est une activité épanouissante, à la fois par la quantité de projets que l’on découvre et par la liberté qu’elle offre de s’organiser comme on l’entend. C’est aussi particulièrement gratifiant quand, en plus de l’investissement financier, on peut apporter ses conseils, son réseau et aider au développement de la société.
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